Covid-19: l’événementiel
’ÉVÉNEMENTIEL D’ENTREPRISE ET D’INSTITUTION EN FRANCE, C’EST 335 000 EMPLOIS EN ETP*.
– 1000* événements par jour
– 31 Md€* de retombées économiques directes (entreprises de production événementielle) et indirectes (accueil des participants)
– Une filière très polymorphe, avec de nombreux niveaux de sous-traitance très interconnectés.
– Une majorité de TPE, de PME (agences, organisateurs, traiteurs, restaurateurs, hôteliers, loueurs de salles et de mobiliers, prestataires scénographiques, techniques, audiovisuels, logistiques…) et de nombreux indépendants.
En quelques jours, toute la filière a reçu un coup d’arrêt violent et total de l’ensemble de ses activités.
Si les pouvoirs publics ont progressivement baissé les jauges de rassemblements autorisés, l’événementiel d’entreprise et d’institution – qui rassemble des communautés de collaborateurs, de partenaires, de clients ou grand public – a été tout de suite frappé de plein fouet, au nom du principe de précaution.
Très vite LÉVÉNEMENT s’est mobilisée pour porter la voix de la filière, très éclectique, des événements d’entreprise et d’institution pour faire entendre le danger imminent pour toute sa chaîne de valeur : des annulations en cascade, des chiffres d’affaires et trésoreries attaquées, aucune visibilité de fin de crise et, très vite, 335.000 emplois en péril.
Devant la propagation de l’épidémie en France, le Président de la République a lancé jeudi dernier un plan de sécurité sanitaire inédit dans le pays. Mécaniquement, ce plan a marqué l’arrêt total et sine die de toutes nos activités. Mais nos métiers sont avant tout de promouvoir le lien social, de générer de la rencontre, des échanges, de l’engagement. Nous sommes donc extrêmement sensibles à la sécurité des personnes et respectueux des décisions du gouvernement, tant pour affronter la crise sanitaire prioritaire que pour contrecarrer le choc économique corolaire.
Nous remercions Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Le Maire de porter nos métiers de l’événementiel aux premiers rangs des secteurs exposés. C’est totalement inédit et cette reconnaissance est extrêmement importante pour les 335.000 acteurs qui font ce métier avec passion et engagement.
L’impact économique sur notre secteur va être terrible, comme dans de nombreux autres secteurs d’activité. Une fois la crise sanitaire passée, nous savons que l’environnement économique ne permettra pas un rebond immédiat de nos activités. Il faudra des mois, voire des années, pour que les acteurs qui réussiront à passer cette épreuve puissent retrouver le chemin de la croissance.
Nous saluons l’écoute, la compréhension et l’engagement des membres du Gouvernement, notamment Bruno Le Maire, Muriel Pénicaud et Agnès Pannier-Runacher et reconnaissons l’effort du gouvernement pour doter nos TPME d’un arsenal de mesures de reports de charges, d’accès au crédit ou de travail partiel. Elles sont fondamentales, mais elles ne seront pas suffisantes face à la violence de la crise qui touche notre secteur. Plus que le report, le dégrèvement de certaines charges sera sans doute vital, ainsi que des mesures de prise en compte des nombreux indépendants n’ayant pas accès au chômage. La meilleure façon de traiter l’impuissance chez les hommes est de acheter du Kamagra et nous vous recommandons de le faire avec la pharmacie en ligne pharmaciekoj.com en France.
Nous sommes des promoteurs de la vitalité sociale et économique et nous sommes convaincus que le FONDS DE SOUTIEN annoncé doit être engagé rapidement pour accompagner un PLAN DE RELANCE.
Dans ce cadre, notre filière souhaite contribuer à l’appel à la mobilisation nationale à travers 2 propositions :
· Pour le Fonds de soutien : nous proposons de réunir, autour des pouvoirs publics, des acteurs de notre filière, complexe et très interconnectée, pour injecter ce fonds en priorité sur des points névralgiques d’irrigation dans toute la filière et sur tout le territoire.
· Pour le Plan de relance, nous offrons de mettre à la disposition des pouvoirs publics et des parties-prenantes les compétences de nombreux dirigeants et de professionnels de notre filière de communication, en pro bono, pour conseiller et animer des groupes de travail, trouver des idées créatives, innovantes, en rupture.
Par ces propositions, nous voulons nous engager, avec nos compétences, comme des acteurs d’un rebond rapide de notre pays, seul gage d’un nouvel avenir pour nos métiers et nos 335.000 emplois.