Qu’est-ce que la cryptorchidie et comment la guérir ?

Définition de la cryptorchidie

La cryptorchidie désigne un tableau pathologique très fréquent chez le nourrisson : elle identifie l’échec d’un ou des deux testicules à descendre dans la bourse scrotale, car on les croyait dans le canal inguinal ou à l’intérieur de la cavité abdominale (cas plus rare), avant même le développement. Comme on peut le comprendre, la cryptorchidie est une pathologie qui attire l’attention de nombreux pédiatres, urologues, généticiens et oncologues, tant pour la complexité de la pathologie elle-même que pour les conséquences que la maladie pourrait engendrer à l’âge adulte. Malgré ce qui a été dit, la cryptorchidie ne semble pas représenter un objet d’étude important, compte tenu du peu d’études longitudinales réalisées sur des sujets cryptorchidés, de la petite enfance à l’âge adulte.

cryptorchidie

Analyse terminologique

Comme pour la grande majorité des termes médicaux, la cryptorchidie dérive également du grec : la racine crypto- κρυπτος (caché) et la terminaison όρχυς (testicule) anticipent parfaitement la maladie. Le testicule est appelé « cryptorchidée » lorsqu’il est situé à l’extérieur du scrotum et « ectopique » lorsque, bien qu’il soit descendu le long du canal inguinal, il est dévié vers un emplacement anormal (par exemple, locus périanal ou fémoral). Une autre condition à ne pas confondre avec la cryptorchidie est le testicule rétractable, dans lequel celui-ci, bien qu’il soit normalement descendu dans le sac scrotal, peut parfois remonter près de l’anneau inguinal externe.

Incidence

Au vu de ce qui ressort des statistiques médicales, il semble que la cryptorchidie soit l’anomalie la plus fréquente affectant le tractus urogénital du nourrisson et du nourrisson. De plus, il n’est pas rare que la cryptorchidie survienne surtout chez les nouveau-nés prématurés (incidence allant de 9 à 30 %) ; on estime également que la maladie affecte 3 à 5 % des enfants nés dans le terme établi.

Articles Liés:  France BPCO

En 2000, on suppose que les personnes nées avec la cryptorchidie étaient de 15 000 à 30 000. Dans la moitié des cas environ, la cryptorchidie régresse spontanément dans la première ou la deuxième année de vie de l’enfant ; Malheureusement, cependant, le nombre d’enfants qui ne guérissent pas naturellement est en augmentation et, s’ils ne sont pas soumis à un traitement chirurgical, ils sont destinés à rester des cryptorchides à vie.

De plus, il apparaît que la cryptorchidie est unilatérale dans 60 à 65 % des cas (échec à descendre un seul testicule, surtout le droit), et bilatérale dans 30 à 35 % (atteinte des deux testicules).
L’incidence de la maladie semble avoir considérablement augmenté ces dernières années : pollution et modifications des oestrogènes sont imputables.

Embryogenèse

Pour comprendre la vraie raison qui provoque la cryptorchidie, il est nécessaire de prendre du recul et de parler d’embryogenèse. Les mécanismes qui régulent la genèse embryonnaire sont très complexes, voici donc un résumé simpliste de la localisation des testicules dans des conditions physiologiques, au cours du développement :

  1. 1ère – 8ème semaine : différenciation des testicules dans la région lombaire supérieure ;
  2. 8ème – 12ème semaine (troisième mois) : début de la migration des testicules vers le scrotum (sac dans lequel les testicules sont enfermés) ;
  3. 3ème mois – 7ème mois : les testicules atteignent l’anneau inguinal profond, puis atteignent le canal inguinal ;
  4. 9ème mois : les testicules sont localisés à l’intérieur du sac scrotal, grâce au stimulus donné par les gonadotrophines et les androgènes (sans surprise, pour traiter pharmacologiquement la cryptorchidie, ce type d’hormones est administré).

Classification

Il criptorchidismo viene differenziato in base alla collocazione del/i testicolo/i durante il percorso di discesa: i testicoli criptorchidi, infatti, si possono localizzare nella zona addominale (alta o bassa), nell’area inguinale o in prossimità della sede soprascrotale o scrotale haute.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la cryptorchidie acquise existe, bien que ce soit une forme assez rare : généralement, dans de telles situations, la descente du testicule peut être la conséquence d’une hernie inguinale.
Lorsque les testicules sont totalement absents chez le patient, on ne parle plus de cryptorchidie, mais de véritable anorchie.
En fonction de la localisation du testicule, la cryptorchidie se distingue par :

  • véritable cryptorchidie (testicule non descendu) : la palpation médicale du testicule est refusée, car elle est située près de la cavité abdominale ;
  • cryptorchidie ectopique : comme précédemment analysé, le testicule est situé dans une région anormale, en dehors des sites normalement parcourus lors de la descente ;
  • cryptorchidie avec testicule rétractable : occasionnellement, le testicule retourne à l’intérieur du sac scrotal : aucun traitement chirurgical ou pharmacologique n’est nécessaire, considérant que le testicule peut être repositionné à l’intérieur du sac scrotal par des manœuvres manuelles assez simples ;
  • cryptorchidie avec descente incomplète du testicule : le testicule « se coince » au niveau du canal inguinal ou de l’orifice inguinal externe (zones que parcourent les testicules au stade embryonnaire).
Articles Liés:  8 remèdes naturels pour la dysfonction érectile

Dans les différents types de cryptorchidie, le testicule peut être palpable ou non palpable : cette dernière est la forme la moins fréquente (8 %). Le testicule non palpable se produit généralement dans l’agnes, où il est localisé dans l’abdomen ou dans le canal inguinal; le testicule endo-abdominal ne peut pas être palpé manuellement ou peut être détecté par échographie le long du trajet descendant de la gonade (généralement une vidéo-laparoscopie ou une exploration chirurgicale est utilisée).