Érection anormale

Les déviations menant à une érection prolongée sont rares, mais suscitent une grande curiosité, je vais donc en mentionner deux.

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Priapisme

Avec le priapisme, l’érection ne s’arrête pas et devient de plus en plus douloureuse. Dans 40% des cas, le patient souffre soit d’une maladie évidente affectant le système d’approvisionnement en sang du pénis (par exemple, anémie avec des globules rouges en forme de faucille), soit d’une infection, d’un traumatisme, d’une leucémie, d’une lésion de la colonne vertébrale ou du résultat de la cocaïne. Les 60% restants des cas surviennent chez des hommes et des garçons en bonne santé.

La plupart des experts sont convaincus qu’une érection aussi longue est due à un écoulement veineux obstrué du sang, ce qui entraîne une accumulation et une augmentation de la viscosité du sang dans les corps caverneux.

Le priapisme nécessite des mesures urgentes: en quelques jours, les cicatrices et la fibrose (formation de tissus fibreux), apparues à l’intérieur du pénis, entraînent une impuissance. Des sédatifs puissants, accompagnés de lavements de glace et de glace sur la zone située entre le pénis et l’anus, peuvent affaiblir l’érection. Si cela ne vous aide pas, le médecin retire le sang stagnant à l’aide d’une aiguille insérée dans la tête du pénis.

Maladie de la Peyronie

La maladie de Peyronie affecte les personnes d’âge moyen et âgées et se développe plus lentement que le priapisme. Une érection devient douloureuse et un pénis en érection fléchit, et parfois à un angle tel que les rapports sexuels sont impossibles. Un homme peut sentir une zone enflée et dure de la tige du pénis – ce sont des plaques fibreuses calcifiées. Les raisons de leur apparition sont inconnues, mais elles ressemblent à des plaques qui apparaissent dans d’autres parties du corps, par exemple dans la paume de la main (elles font plier le doigt). Dans environ 50% des cas, la maladie de Peyronie disparaît d’elle-même. Les médecins prescrivent donc des hormones, des vitamines, des injections de cortisone ou d’autres médicaments pour signaler un traitement curatif, mais tous les médicaments susmentionnés ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo. Un traitement conservateur de la maladie est appliqué dans les 50% restants. Le retrait chirurgical de la plaque mène parfois à l’impuissance, mais dans les cas difficiles, il peut être nécessaire

La première mention de la maladie de Peyronie remonte à 1561. Cependant, la maladie a été décrite pour la première fois par le chirurgien français François de la Peyronie, dont le nom a ensuite été nommé. La cause de cette pathologie à ce jour reste à la fin inexplorée.